dimanche 2 août 2020

LA POÉSIE.

J’écris beaucoup de poésie en ce moment, cela me plaît. La poésie ressemble à la nature, belle à première vue et très riche en dedans. La poésie c’est la vie. Le job du poète est de traduire la vie à travers les mots de son imagination. Ecrire de la poésie c’est comme écrire un roman mais court et sans sens apparent. Le sens vient après. Après avoir décortiqué le texte, après l’avoir tourné dans tous les sens. L’on comprend que l’auteur a voulu dire tout ce qui nous est impossible de mettre en mots.

J’écris de la poésie pour comprendre le monde. J’essaye d’exposer ce que je vois sans forcément le décrire mais oui de le sentir. C’est pour cela que l’on ne comprend pas forcément le sens d’un poème. Puisqu’il ne s’agit pas d’écrire une réalité mais d’écrire ce que l’on ressens par rapport à cette réalité. Il y a des poètes réalistes, qui écrivent ce qu’ils voient mais le sens va beaucoup plus au delà de tout cela. Ce n’est pas une simple description mais oui une concentration d’idées, de sentiments. Il y a toujours un sens, souvent caché mais il est là, entre les lignes, entre les mots.

Notre vie est souvent incomprise, il est difficile de trouver un sens, j’ai moi même mis un temps fou. Mais une fois que ce sens est fixé, la base, l’on comprend qu’il mute à chaque seconde, qu’il change avec le temps. C’est bien pour cela que j’ai commencé à écrire. Pour comprendre ses mutation. Pour comprendre son évolution. Et pour, dans un premier temps, le découvrir. C’est à cela que sert l’écriture en général. A se comprendre, son développement, à regarder dans le dedans. J’ai envie d’écrire ma vie, c’est à ça que sert ce journal. J’ai envie de me redécouvrir. Tu m’as beaucoup aidé dans mes moments de détresse. A présent, c’est à mon tour de m’aider. 

Les poèmes que j’écris expliquent ma morosité, ils sont le reflet de ma dépression et que cela m’a aidé de construire mon présent à travers mon passé. C’est grâce à mes problèmes que j’ai pu me reconstruire et vivre pleinement. Je commence maintenant à comprendre pourquoi tout cela m’est arrivé. Il y avait une raison. J’avais besoin de comprendre que ma vie n’avait aucun sens pour après pouvoir le retrouver.

J’ai des textes de toutes les sortes. Des poèmes d’amour, des poèmes existentiels, des poèmes réalistes, naturalistes, des poèmes tristes, des poèmes gais. Et tout cela provient de mon imagination fortuite. De la transcendance de ma complexité. De la complexité de l’être humain. C’est à travers tous ces genres que je peux explorer ma vie, la vie des autres, le monde en soi. 

Je commence par trouver des mots, sans liaison particulière entre eux. Ensuite vient le rythme, le son. Pour finalement laisser entrer des phrases qui se rejoignent et forment un tout. Globalement, je me dis très lasse. Lasse d’écrire sans cesse les mêmes choses mais à chaque fois ce que j’écris cela prend un sens autre que celui de départ. Le poème se transforme, il me fait penser à un guépard. Il court tellement vite que l’on ne le voit plus, et rarement au même endroit. Peut-être un jour publierai-je un recueil. Je ne sais si quelqu’un en voudrait mais je ne perd rien en essayant. Mais pas tout de suite, j’ai besoin de temps. De temps pour m'améliorer, pour savoir comment faire partir le guépard le plus vite possible est le faire revenir lentement, comme si il cherchait sa proie. Puisque c’est cela un lecteur. Un animal cherchant sa proie. Un humain affamé est ce que recherche un auteur. Assoiffé. Cherchant un réconfort, une bouée de secours qui lui permettra de flotter.


Não percebo. Há uma coisa que não consigo compreender. Se nos oferecem a vida, Porque não nos deixam morrer? Não percebo. Isto é tudo tão co...