lundi 29 juin 2020

UN VOYAGE SANS RETOURS.

Un voyage sans retours
Celui dans lequel je m'embarque 
Je marche à pas de velours
Et je remarque
Que ma vie n'a point de but
Je ne comprends ma destinée 
Je paye à valeur brute
Le prix de ma finalité 
Les oiseaux chantonnent
Sous les arbres fleuris
Leur beau chant m'étonne 
Ils me disent de rester en vie
Qui dois-je écouter 
La nature ou ma conscience
Je ne cherche qu'à oublier
Mon inutile existence.

dimanche 28 juin 2020

POURQUOI SUIS-JE COMME CELA?

Pourquoi suis-je comme cela
Je marche en avant
Sans savoir comment marcher
Mes jambes m'ont été amputées
Je souffle
Respire
Sans savoir comment respirer
Mes facultés m'ont été retirées
Pourquoi suis-je comme cela
Je garde des secrets
Que seule mo peut retrouver
Ma privacité de moi a décidé de se cacher
Je nage en retrait
Le soleil ne cesse de m'importuner
Rien de tout cela n'est gagné
Pourquoi suis-je comme cela
Je me souviens encore
De toute ta vivacité
Je ne sais comment l'oublier
Voyage dans le néant
J'écoute ma psyché
Je comprends alors ma finalité
Pourquoi suis-je comme cela?

mardi 23 juin 2020

ALLEGORIE.

Le vent parcourt mon visage, la chaleur emplit mon corps et mes pensées explosent, comme une vague au milieu de l’océan. Je ressens les gouttelettes salées tomber sur ma peau blanche éclaircie para la luminosité dégagée par le ciel et ses compagnons. Je suis coincée, je ne vois que de l’eau de tous les côtés et je ne sais nager, je le crois. J’essaye de flotter mais mon corps s’endort et retombe. J’ai besoin de respirer. Le sel me brûle les yeux. Comment m’en sortir ? Je vois un bateau au loin, deux, trois. Ils s’approchent. Des mains se tendent pour me sauver mais je ne peux les atteindre, ou ne veux-je pas ? Je respire. Pourquoi tous veulent m’aider alors que leur aide m’écœure, je me sens comme un enfant. Je veux m’en sortir seule. Alors je commence, lève un bras, le pose, lève l’autre, le pose. Et j’avance, petit à petit j’avance. Les marins ne se sont point éloignés mais ils ne tendent plus leurs mains, ils m’encouragent. Transbordent de joie de me vois réussir, réussir à m’en sortir. Je nage, je nage vraiment et j’en suis fière. De loin, j’aperçois la plage. Le sable. Les gens. Je continue toujours de faire bouger mes jambes, mes bras. De plus en plus je m’approche. Je m’arrête, pour me reposer et à nouveau j’ai cette sensation d’être engloutie par la mer, de ne plus savoir nager. Je m’écroule, si près de la fin, je ne peux plus respirer. Je panique. Je nage comme un chien perdu. Je ne peux plus. Je laisse tomber mon corps et soudainement me rends compte que je suis capable de poser mes deux pieds par terre. Je suis debout ! Je marche en avant et, alors que mon pied s’apprête à toucher le sable bien chauffé par le soleil je décide de revenir en arrière. De me faire mal, de me noyer. Je nage en arrière, j’y dépense toutes mes forces et j’arrive exactement au même point sur lequel je m’étais retrouvée quelques heures auparavant. Je suis là, au milieu de l’océan, entourée d’eau. Le vent parcourt mon visage, la chaleur emplit mon corps et mes pensées explosent, comme une vague. Je respire un grand coup et j’enfouis ma tête sous l’eau.

vendredi 19 juin 2020

JE ME SENS TRISTE AUJOURD'HUI.

Je me sens triste aujourd’hui Très triste

Je me morfonds dans ma tristesse

Et je me défais

J’ai peur

J’ai peur Que tout ce que j’ai construis se perde

Se défasse    Et que je reste sans rien    Cette peur ne se justifie sûrement pas

Et je me rends compte que ça

Se sent dans mon attitude

Mon regard

Ma putain de béatitude 

Je pleure

Des larmes sans fin

Ancrées en moi

Qui définissent mon destin

Je ne peux laisser que cela me définisse

J’ai beaucoup trop essayé de me convaincre

Que tout cela vaut la peine

Que la vie vaut la peine

Mais finalement non

Rien ne marche

Pourquoi n’arrive-je pas à me suicider

Et voilà

Toujours la mort

Je ne pense qu’à cela

Je me sens déjà sans vie Je me sens las J’aimerais juste avoir une vie normale Avec des pensées banales

Je pleure

Des larmes sans fin

Ancrées dans moi

Qui définissent mon destin

C’est certain

Je ne mourrai pas demain

Alors Je continue Je me perds Je salue la mort Je côtoie la vie Pour pouvoir espérer Que tout cela sera fini Dans l’immensité de mes idées Je retrouve un fil conducteur La finalité sans retour Une vie sans pudeur Je meurs

Je pleure

Des larmes sans fin

Ancrées dans moi

Qui définissent mon destin.


vendredi 12 juin 2020

CONFRONTATION

L'océan s'impose
Devant nos yeux il explose
L'eau danse
Nous prenons conscience
De l'abîme dans lequel nous nous trouvons
C'est un marasme
De sentiments
Un trou vide
Grandissant
Perdue
Je me jette
Peureuse
Je m'apprête
A affronter
Ma destinée
Mon futur
La marée
Apportant du sable
Je ne vois rien
Exécrable
Marchant dans le néant
Je me confronte
A ce continent
A cette immensité
Qu'est la psyché. 

jeudi 4 juin 2020

ECRITURE

    J'ai envie d'écrire. Je ne sais pas très bien quoi, comment. Mais j'ai envie d'écrire.
    Je dépose mes mots, je les poétise toujours en espérant que les gens les lisent. Peut-être me prend-je trop au sérieux, je me sais bien trop consciencieuse mais sans pouvoir l'éviter, je dépose mes mots sur papier.
    Ecrire me plaît. Exprimer ma douleur, expier mes peurs. Cela me fait du bien. Mes paroles ne sont pas toujours très justes, mais mots sans raison puisque mes propos sont inconscients, je les offre sans penser, les écrit sans avoir idée de leur pourquoi.
    Moi, j'ai soif d'écriture, de cette peinture emplie de lettres, d'idées emplissant l'être. J'ai soif.
    Sans très bien le savoir, j'écris mes mémoires, remémore mon histoire tout en l'inscrivant à l'ancre de mon stylo. J'ai peu d'espoir, je tourne en rond et pourtant je continue, je me mets à nue sur ces pages blanches. C'est une avalanche de sentiments, un déluge de moments vécus, d'une vie saugrenue. Ma vie, quel ennui!
    J'ai envie d'écrire. Je ne sais pas très bien quoi, comment. Mais j'ai envie d'écrire.

Não percebo. Há uma coisa que não consigo compreender. Se nos oferecem a vida, Porque não nos deixam morrer? Não percebo. Isto é tudo tão co...