C’est dans l’art que nous trouvons le réconfort
que nous ne pourrions jamais exprimer. C’est lui qui nous donne l’élan de
continuer.
Que ce soit à travers
la littérature, la peinture ou la musique, l’esprit humain s’enfoui dans l’expression
d’autrui pour pouvoir percevoir ses propres sentiments. Ce n’est point une
question de mots, de pinceaux ou de notes mais oui d’une différente perspective
de l’être. Le simple fait de la compréhension du monde donne à l’Homme un
objectif : celui de le changer.
La transcendance de l’art
offre un univers de possibilités s’emmêlant d’abord et se divisant après dans plusieurs
catégories. Celles-ci importent, comme référé précédemment, peu puisque la vie
est faite de moments et non de choses. De sentiments et de leur expression.
L’art reste mais sa
perception est éphémère. Il suffit d’un regard pour que nos yeux changent de
couleur. Pour que notre monde bascule. Pour que toute cette transcendance
explose et réjouisse.
Il semble évident de
se demander alors, pourquoi l’art est si sous-coté dans l’éducation de nos
jours. Le scientifique semble prendre le relai, et pourtant, la science est, en
toute son ampleur, artistique en elle-même. Malheureusement ce regard est
souvent oublié entre les nombres et les formules. Il s’agit, effectivement, d’un
différent type d’art. Celui qui n’a pas encore été perçu. Mais dans cette danse
folle entre les chiffres, les acides et les lois, surgissent des questions
existentielles, des problèmes perpétuels à résoudre.
Que faire de tout cela ?
Nous nous sentons démunis face à la grandeur de l’océan qui émerge devant nous.
De la vague éclatant tout d’un coup. Qu’en faire ? Respirer. Analyser.
Ecouter ce que l’art nous murmure. Et puis penser, réfléchir à la meilleure
façon de l’aborder en ouvrant son esprit et en acceptant la transcendance élargissant
notre champ de connaissances.